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Formation de denturiste en France : Réponses aux fausses accusations d’illégalité

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Réponse à la désinformation

analyse légale de la formation de denturiste en France

Découvrez pourquoi la formation de denturiste en France, légalement enregistrée et certifiée QUALIOPI, fait l’objet de fausses accusations d’illégalité.

Cet article explique le contexte juridique de cette formation, la désinformation orchestrée par des groupes d’intérêts, ainsi que les sanctions passées contre l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes pour pratiques anticoncurrentielles.

textes et lois

1. Contexte légal de la formation de denturiste

La formation de denturiste proposée est pleinement légale, enregistrée auprès du Ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités. Le dossier a été déposé et validé par les instances compétentes, et la formation est inscrite sur France Travail, un gage de son caractère officiel et de sa conformité aux normes en vigueur. En complément, elle a obtenu la certification QUALIOPI, qui atteste de la qualité des processus pédagogiques et de la pertinence de cette formation dans le cadre professionnel en France.

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Contrairement à certaines allégations relayées par des sources affiliées aux chirurgiens-dentistes, cette formation ne cherche en aucun cas à empiéter sur les prérogatives des chirurgiens-dentistes. Elle se limite exclusivement à la conception et à l’ajustement de prothèses amovibles, une spécialité distincte qui ne relève pas du domaine chirurgical. Ce type de compétence est reconnu et réglementé dans de nombreux pays, comme au Canada, où les denturistes jouent un rôle crucial dans l’amélioration de la santé publique en répondant aux besoins de populations vulnérables en matière de soins dentaires.

L’argument selon lequel la formation serait illégale est donc non seulement incorrect, mais reflète aussi un mauvais usage des informations par l’Ordre des dentistes et ceux qui cherchent à discréditer cette initiative légitime.

Fake-News, désinformations

2. Campagne de désinformation et manque de preuve

Malgré les allégations portées par certaines publications, il est à noter qu’aucune enquête officielle n’a été diligentée sur le contenu de cette formation. De plus, aucune plainte n’a été déposée auprès des autorités compétentes pour contester la légitimité ou la légalité de cette formation. Il est surprenant de constater que ces critiques prétendent dénoncer une activité prétendument illégale sans qu’aucun contact direct n’ait été pris avec moi, ni qu’un courrier officiel du ministère n’ait été émis pour confirmer ces accusations.

Les affirmations reposent donc sur des allégations infondées, largement diffusées par des sites affiliés à des professionnels du secteur dentaire, notamment des chirurgiens-dentistes qui pourraient percevoir cette formation comme une menace à leur monopole sur le marché des prothèses. Il s’agit d’une campagne de désinformation délibérée, orchestrée pour protéger les intérêts économiques de certains acteurs, tout en étouffant l’émergence de nouvelles solutions plus accessibles pour les patients.

Ces efforts de désinformation sont principalement motivés par une volonté de maintenir un contrôle exclusif sur les soins dentaires et d’empêcher toute concurrence dans un secteur où les prix des prothèses sont souvent élevés, notamment pour les patients précaires.

3. Précédents judiciaires contre l'Ordre des Chirurgiens-Dentistes

Les pratiques anticoncurrentielles de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes ne sont pas nouvelles et reflètent un comportement récurrent visant à freiner toute ouverture à de nouveaux services dentaires. En 2020, l’Ordre a été sanctionné par l’Autorité de la concurrence pour avoir orchestré une campagne de boycott contre les réseaux de soins tels que Santéclair et Kalivia. Ces réseaux offraient des services dentaires à des tarifs plus abordables, en partenariat avec des assurances et des mutuelles. Pour bloquer ces initiatives, l’Ordre a incité les dentistes à résilier leurs contrats, sous le prétexte fallacieux d’une prétendue violation du Code de Déontologie.

pratique anti concurrentielle

Les pratiques de l’ Ordre des Chirurgiens-Dentistes ne sont pas nouvelles en matière d’antagonisme vis-à-vis de l’ouverture à de nouveaux services dentaires. En 2020 , l’Ordre a été sanctionné par l’ Autorité de la concurrence pour avoir mis en place des pratiques anticoncurrentielles . Ils ont mené une campagne de boycott contre les réseaux de soins comme Santéclair , en incitant les dentistes à résilier leurs contrats avec ces réseaux, sous prétexte de non-respect du code de déontologie. Cette stratégie visait à entraver l’activité des réseaux de soins en général et à maintenir un contrôle strict sur l’offre de soins dentaires. Cela a conduit à une amende de 3 millions d’euros infligée à l’Ordre national, ainsi que des sanctions à l’encontre de certains conseils départementaux (Autorité de la concurrence ) (Autorité de la concurrence ) .

Ce comportement n’était pas un cas isolé. En 2009, l’Ordre avait déjà été sanctionné pour des pratiques similaires visant à entraver le fonctionnement des réseaux de soins, démontrant une tendance systématique à protéger des intérêts corporatistes au détriment de la concurrence et du bien-être des patients. L’Ordre des Chirurgiens-Dentistes s’est, à plusieurs reprises, opposé à toute initiative susceptible d’ouvrir le marché des soins dentaires, même lorsque cela aurait pu bénéficier aux patients.

Ces précédents judiciaires illustrent que l’Ordre privilégie une approche de fermeture du marché et de conservation de son monopole, souvent au détriment des patients qui peinent à accéder à des soins abordables.

4. Impact sur les patients et l'accès aux soins

désintérêt des soins dentaire au profit du financier

L’opposition des chirurgiens-dentistes à la formation de denturiste n’est pas motivée par une préoccupation pour la qualité des soins ou le bien-être des patients, mais bien par la volonté de préserver leur monopole économique. Le développement de la profession de denturiste pourrait pourtant avoir un impact positif en matière d’accès aux soins dentaires, notamment pour les personnes en situation de précarité.

L’accès à des prothèses amovibles à un prix plus abordable représente un enjeu de santé publique, surtout pour les personnes âgées et celles qui souffrent de dénutrition due à une mauvaise dentition. La présence de denturistes permettrait de réduire les coûts liés à ces prothèses et d’améliorer la qualité de vie de nombreux patients qui, autrement, n’auraient pas accès à des solutions dentaires.

Dans des pays comme le Canada, où la profession de denturiste est reconnue et réglementée, ces praticiens jouent un rôle crucial dans l’amélioration de l’accès aux soins dentaires. Ils permettent de pallier les lacunes laissées par les chirurgiens-dentistes, en offrant des solutions économiques et efficaces pour les personnes qui ne peuvent se permettre des soins dentaires complexes ou coûteux, tels que les implants.

L’opposition des chirurgiens-dentistes à cette initiative reflète donc une volonté de préserver des marges élevées, au détriment des patients les plus vulnérables. Si les denturistes étaient pleinement reconnus en France, cela permettrait d’améliorer l’accès à des soins dentaires essentiels pour une grande partie de la population.

Le lien suivant résume bien cette dérive répétée : L’Ordre des Chirurgiens-Dentistes épinglé pour entrave à la concurrence – Le Figaro .

5. Conclusion : Une formation légale et légitime

La formation de denturiste en France a été légalement validée et certifiée. Elle respecte les normes de qualité exigées par l’État et s’inscrit dans le cadre de la formation professionnelle en France. Les attaques portées contre cette formation ne sont que le reflet d’une tentative de désinformation visant à limiter l’émergence d’une concurrence dans le secteur des soins dentaires.

Les accusations d’illégalité sont donc sans fondement et doivent être replacées dans le contexte plus large d’un monopole que certaines instances professionnelles cherchent à maintenir, malgré les besoins croissants d’alternatives accessibles pour les patients. La reconnaissance de la profession de denturiste en France permettrait non seulement de diversifier les offres de soins, mais aussi d’améliorer l’accès aux prothèses amovibles, tout en respectant le cadre légal français.

En résumé, cette formation de denturiste est non seulement légale, mais elle constitue également une solution indispensable pour répondre aux besoins actuels du marché dentaire, offrant des soins plus abordables et améliorant la santé publique. Les efforts pour la discréditer sont donc avant tout motivés par des intérêts économiques, et non par des préoccupations légitimes concernant la qualité des soins.

Pour plus d’informations sur les pratiques anticoncurrentielles de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes, consultez le rapport complet de l’Autorité de la concurrence, ainsi que le récent épinglage par la Cour des Comptes disponible sur Dentastique.

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